La startup clermontoise REOVIZ, agence spécialisée dans les technologies immersives, poursuit son développement. Elle vient de lancer une nouvelle application baptisée « Beside ». Explications.
Quel rapport entre le musée Roger-Quilliot de Clermont Auvergne Métropole, l’ASM, Limagrain ou GRDF ? Tous ont adopté les outils de la startup clermontoise REOVIZ. Créée en 2013 par Sébastien Goude, rejoint ensuite par Antoine Bombal, cette jeune pousse se présente volontiers comme « une agence d’attractivité numérique, spécialisée dans les technologies de réalité augmentée et virtuelle ». Passée par Busi, puis la première promo du Bivouac en 2016, elle vole aujourd’hui de ses propres ailes dans la zone du Brézet, et poursuit tous azimuts son développement.
« Nous proposons des solutions clés en main ou sur-mesure à nos clients, intégrant des technologies intelligentes et innovantes. Au début nous étions plutôt spécialisés dans le domaine de la culture, du tourisme et du patrimoine. Mais nous avons élargi rapidement nos champs de compétences », sourit Antoine Bombal, directeur général.
Après avoir filmé en vidéo 360° la visite guidée de l’exposition « We were so very much in love », de Joël Andrianomearisoa, au musée d’art Roger-Quilliot, REOVIZ a proposé à GRDF un outil permettant de visualiser des poêles à gaz en réalité augmentée, ou à l’ASM de faire apparaître dans votre salon l’un des joueurs avec le nouveau maillot de l’équipe !
« Nous vendons aussi bien des outils marketing et événementiels tels que des showrooms virtuels, ou des solutions d’aide à la vente intégrant la réalité augmentée. Depuis peu, nous proposons également des formations en réalité virtuelle, que ce soit pour la sensibilisation aux risques ou pour l’apprentissage de procédures », commentent les deux associés.
Enfin, REOVIZ vient de lancer sur toutes les plateformes une nouvelle application baptisée « Beside » (NDLR : signifie « à côté » en Anglais). Elle propose à l’utilisateur de se faire guider pas à pas par un expert pour réaliser dépannage et maintenance à distance. « Comme s’il était à côté de vous ! ». « Nous avons fait un gros travail en 2020 pour présenter ces technologies et montrer qu’elles étaient accessibles à tous types d’entreprises. Nous sommes en train de concrétiser d’un point de vue commercial », soufflent Antoine et Sébastien qui espèrent embaucher trois personnes avant la fin de l’année.