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Lutte contre la Covid-19 : les PME clermontoises innovent

Quel rapport entre des badges pour maintenir la distanciation physique, des cahiers de rappel numériques pour les restaurants et une solution innovante pour éliminer les virus sur des matériels ferroviaires ? Toutes ces idées destinées à lutter contre la Covid-19 sont nées sur le territoire métropolitain.

Cipam, d’abord. Pionnière dans le déploiement en France de la technologie RTLS (systèmes de localisation en temps réel), la PME clermontoise vient de lancer une solution pour aider ses utilisateurs à respecter la distanciation sociale. Baptisé Noccela, ce badge permet de mesurer la distance entre deux personnes ou plus et émet un signal sonore et lumineux en cas de trop grande proximité. « Aucune donnée personnelle n’est nécessaire au fonctionnement de l’application », précise la direction de Cipam.

Un cahier de rappel numérique sécurisé

Autre solution innovante, mise au point par l’entreprise clermontoise Cikaba : le « cahier de rappel numérique et sécurisé ». Le principe ? Permettre aux restaurateurs de remplir leurs obligations concernant le cahier de rappel, tout en rassurant le client quant à l’utilisation de ses données personnelles. Grâce à un QR code spécifique à chaque établissement, les clients sont invités à fournir uniquement leur nom, leur prénom, et leur numéro de téléphone pour être rappelé en cas de suspicion de contamination. « Stockées sur le serveur de Cikaba -infrastructure 100% française- les données personnelles seront conservées selon le délai légal de 14 jours et automatiquement supprimées à cette échéance », précise Frédéric Domon, président de la startup.

Un tunnel « covicide »

Enfin, la société Kovidor et le Groupe Icare, respectivement implantées à Clermont-Ferrand et à Saint-Beauzire, ont mis au point une innovation baptisée Kovidol®. Il s’agit d’un tunnel de décontamination équipé d’une pompe à haute pression connectée à de petites buses émettant une brume inoffensive, qui permet de détruire les virus sans qu’aucun dispositif spécial de protection ne soit nécessaire. « La durée totale pour la décontamination ne dépasse pas les 10 secondes », explique Éric Blanchetete, directeur de Kovidor International. La technologie a d’ores et déjà été adoptée par la société clermontoise ACC-M, spécialiste de la maintenance ferroviaire. « Tous les éléments potentiellement contaminés vont pouvoir être traités », précise la direction d’ACC-M. « Du bagage du voyageur à la gare entière, en passant par les véhicules et leurs passagers ».