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Afyren dans le top 120 des meilleures startups françaises

C’est la startup auvergnate à suivre de près ! Afyren vient de rejoindre le programme national French Tech 120 destiné aux jeunes entreprises françaises les plus prometteuses. Dans ses laboratoires du Biopôle, à Saint-Beauzire, elle crée des alternatives vertes aux dérivés du pétrole qui inondent nos vies.

Le chiffre donne le vertige. Les acides organiques présents dans les produits que l’on utilise au quotidien sont à 98 % d’origine pétrosourcée. C’est-à-dire dérivées du pétrole ! Une startup auvergnate en a pourtant décidé autrement… Créée en 2012 par deux chercheurs clermontois, Afyren valorise les déchets végétaux fermentescibles pour en extraire des acides 100 % d’origine naturelle aux multiples applications. La société, qui a réalisé ses premiers essais sur les résidus de l’industrie sucrière, fait aujourd’hui partie de ces petites pépites qui auront pour sûr un grand rôle à jouer dans la transition énergétique et écologique. C’est notamment pour cette raison qu’elle vient d’intégrer le prestigieux programme French Tech 120. Un accompagnement intensif de l’État destiné aux 120 startups françaises les plus prometteuses.

Objectif : 16 000 tonnes d’acides organiques biosourcés à l’année

En levant près de 60 M€ de fonds pour la construction de sa première usine en Moselle, Afyren –déjà reconnue par l’écosystème auvergnat– a fait grand bruit au niveau national. « Intégrer le French Tech 120 est une vraie récompense de notre parcours car il y a encore trois ans, nous étions tout petits », témoigne Nicolas Sordet, le PDG de cette jeune entreprise en pleine croissance à qui ce soutien national va sans doute permettre d’aller encore plus loin. « Pour nous, l’enjeu est clairement financier, ce titre va nous donner plus facilement accès aux administrations, nous aider dans nos recherches des fonds et aussi dans notre recrutement. »

De 25 salariés aujourd’hui, tous basés à Clermont et Lyon, Afyren espère passer à 85 dans les 18 prochains mois. Un essor qui se concrétisera par l’ouverture de sa nouvelle unité de production près de Metz, courant 2022. Avec un objectif colossal : produire à l’année 16 000 tonnes d’acides organiques biosourcés. Sur ce nouveau site, l’entreprise auvergnate pourra ainsi proposer sept acides différents aux usages variés tout en conservant « un impact environnemental limité, voir même positif ». Demain, tous vos cosmétiques, parfums, produits pharmaceutiques ou aliments pour animaux seront probablement composés de ces biomolécules signées Afyren.